Sans chauffage, sans eau chaude et sans argent que faire ? [résolue]

Depuis juin 2013, je vis un calvaire. Je suis invalide à mobilité réduite aux taux de 80 % suite à une agression, j'ai reçu huit coups de couteau en mars 1990. Mon mari a trouvé à louer dans son bourg natal un appartement possédant deux chambres. Il a trouvé cet appartement pendant que j'effectuais ma cure thermale mi mai au 2 juin 2013. Cet appartement n'est pas du tout adapté à mon invalidité ! J'ai quitté un joli logement à PASSY (74190) pour m'installer à Lempdes/Alagnon (43410). Début juin, je demandais à Monsieur le Maire de PASSY de retourner dans le logement que je louais dans sa commune, mon préavis prenais fin août 2013. J'ai remué terre et ciel pour que Monsieur le Maire me reprenne dans sa Commune. Le bailleur et lui n'ont pas voulu. Je ne devais aucun loyer. Je suis restée dans cette commune quatorze ans. Je dois seulement le préavis que je paie par échéance. Le 19 septembre 2013, Monsieur le Maire de PASSY m'a suggéré de retourner dans le logement de Lempdes sur Alagnon en attendant que ma demande de logement soit enregistrée au PSL D'ANNECY. Elle a été enregistrée le 17 septembre 2013. Monsieur le Maire devait me donner un coup de pouce me me reloger le plus rapidement possible. Je l'ai cru. Je l'ai écouté, je suis retournée dans le logement inadapté à mon invalidité ! A ce jour, le 08 janvier 2014, je vis dans le logement de Lempdes sur Alagnon, je n'ai pas les moyens financiers de faire remplir la cuve à mazout. Je vis dans une glacière, sans eau chaude.J'ai sollicité plusieurs fois les services sociaux. Personne m'aide ! Mon mari est parti se réfugier chez son fils ! Il faut monter des escaliers étroits pour parvenir à l'appartement du fils de mon mari (2 étages). Le fils de mon mari, loue un appartement de 35 M2. Il me faut des soins journaliers, je dois dormir dans un lit médicalisé ! Comme personne ne bouge, j'ai décidé vivre dans la glacière de Lempdes sur Allagnon. J'ai prévenue la Mairie de Lempdes/Alagnon, la Mairie de PASSY. Je me laisse mourir de froid ! Mon mari m'a créé des dettes. Le connaissant, j'avais donné mon RIP pour payer tous les prélèvements du couple. En septembre, j'ai décidé de demander la séparation de corps. De ce fait, mon mari n'a pas approvisionné mon compte postale pour les prélèvements en commun. Je perçois une pension d'invalidité de 790 €. Je n'ai pas pu honorer tous les prélèvements. La Banque Postale m'a retiré mon découvert autorisé. Depuis septembre, la Banque Postale m'a pris en agios la valeur d'une pension d'invalidité. Je suis à la Banque Postale depuis l'âge de dix huit ans. De 1971 à 1990, j'ai travaillé au sein de L'Oréal comme secrétaire comptable. Je gagnais bien ma vie. Suite à l'agression que j'ai subie, la CPAM m'a mise en invalidité permanente à mobilité réduite aux taux de 80 %. J'ai été indemnisé par la C.I.V.I. J'ai reçu 40.000 F en 1994. Malgré que je sois prise à 100 % par la Sécurité Sociale, tous les mois, je paie les franchises médicales, la franchise sur tous les médicaments. Des médicaments nécessaire à mon invalidité ne sont pas pris en charge (Exemple des collants de contention, je dois sortir de ma poche 80 €/trimestre. Calculez ce que je sors depuis que je suis invalide sans compter la perte de salaire ? Je suis une victime ! Je dois subir ! J'ai trois enfants dont mon aînée de quarante quatre ans est atteinte du cancer des os, mon fils travaille seul, il a deux enfants. Ils est cariste, il n'arrive pas à joindre les deux bouts. Son logement est trop petit pour me recevoir. Ma dernière fille âgée de trente ans élève ses enfants âgés de 8 ans et 3 ans seule, elle perçoit le RSA. Ma fille aînée perçoit une pension d'invalidité, elle élève sa fille seule, elle est malade, elle n'a pas de place pour me faire coucher. Incroyable, c'est cela la France ? Si je viens à mourir de froid, je veux que mes enfants portent plainte vis à vis des Mairies de PASSY en Haute-Savoie et de Lempdes sur Alagnon en Haute-Loire. Toute ma vie j'ai subi, je me rebelle, je vais tenir tête, je reste dans ma glacière ! Les Maires ont-ils droits d'agir ainsi ? Pour sortir la tête de l'eau, il me faudrait 1600 €. Allez sur mon mur "Facebook" vous verrez ce que j'ai marqué au sujet de la Banque Postale. Je suis à la Banque Postale depuis l'âge de 18 ans. Je perçois ma pension d'invalidité entre le 4 ou 6 de chaque mois. Comme il y a eu les fêtes, ma pension d'invalidité est tombée la nuit du sept au huit janvier. Le six janvier deux prélèvements se sont présentés. La Banque Postale a refusé de les payer. Ils m'ont retenus deux fois onze €. Vous ne trouvez pas que cela est exagéré ? Je tiens mon compte au centime d'€ près. Je retombais sur les pieds en janvier, me prendre 22 €, c'est beaucoup pour moi actuellement. BRAVO LA FRANCE. J'ai honte de porter la nationalité française.
1 Réponse

Bonjour, Encore navré pour toutes ces mauvaises passes que tu traverses. Hélas, je n’ai pas beaucoup de solutions à te proposer à part consulter des experts de loi qui pourraient mieux te prodiguer de meilleurs conseils juridiques, t’orienter et te renseigner dans tes droits. Tu peux pour cela faire des consultations gratuites d’avocat, pouvant être organisées au sein des organismes suivants : • mairies, • tribunaux d'instance • tribunaux de grande instance Mais tu as aussi l’opportunité de consulter les experts de Pratique sur le lien http://questions.pratique.fr/liste-experts.html. Certes, l’appel est payant mais ce n’est pas très cher et cela présente aussi l’avantage de ne pas te déplacer où que ce soit. Et je crois que ton idée de mettre les médias au courant de ta situation et de les utiliser constitue aussi une bonne idée pour sonner l’alarme auprès de notre administration et des différents services susceptibles de t’aider. Qui sait si cela aurait aussi pour effet de t’ouvrir la voie auprès de certaines associations qui auraient l’amabilité de te donner un coup de pouce ?

Je vous remercie. Je vois que toutes les personnes ne sont pas indifférentes mais il faut les compter sur les doigts de la main.