Comment annoncer à son ex conjoint qu'on déménage après un divorce [résolue]
Bonjour, Divorcée depuis 1 an et séparée depuis 2 ans. Nous avons divorcés par consentement mutuel. Les relations sont cordiales, ni pension, ni prestation compensatoire. Nous avons opté pour la résidence alternée pour notre fille de 4 ans. Cela semble lui convenir. Aujourd'hui, je souhaite refaire ma vie mais mon ami est militaire et vit en Guadeloupe et prévoit d'autres campagnes à travers les DOM-TOM. Je souhaiterais le rejoindre avec ma fille mais je suis certaine, et je le conçois, que pour le père de ma fille ce choix sera perçu comme égoïste. Quel est le meilleur moyen pour que l'annonce de cette nouvelle se passe au mieux ? Quel type de garde préconiser ? Résidence alternée annuelle ? Quels sont mes droits ? Besoin d'en savoir plus. Merci pour vos réponses.
- Rubrique : séparation - divorce
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- ADEC
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1 Réponse
Bonjour, En tant que parents de votre fille, vous avez chacun les mêmes droits sur elle, c’est-à-dire que l’un n’a pas plus de droit que l’autre sur elle. Et c’est vrai que si tu souhaites refaire ta vie avec ce militaire et qu’il t’est nécessaire d’aller le suivre dans les DOM-TOM, c’est certain, cela va bouleverser votre vie à vous trois. Et c’est logique si le père de ta fille ait une réticence sur cela. Mais tout peu toujours s’arranger avec une bonne discussion. Va discuter avec lui et fais lui part de ton souhait. Trouvez ensemble une solution qui pourrait arranger tout le monde. Pour cela, essaie de ne pas imposer ton choix, propose lui ce que tu penses et demande lui également s’il aurait un plan. Vous pouvez prévoir par exemple que l’un ait la garde pendant l’année scolaire et l’autre la récupère pendant les vacances. C’est souvent l’option que beaucoup de parents divorcés et qui ne vivent pas dans la même ville choisissent pour mieux gérer la garde de leurs enfants et surtout pour que les enfants ne subissent pas trop de contraintes scolaires, à force de changer d’école tout le temps. Dans de tel cas, il est évident que vous devriez planifier plus rigoureusement et faire preuve de bon sens. Il faut que le bien-être de votre fille prime avant le vôtre. J’espère pour vous que vous trouviez un accord, sans avoir à faire appel à un juge pour statuer sur cette affaire. Déjà si vos relations sont cordiales, j’espère que cette bonne entente durera afin que votre fille puisse vivre dans la sérénité.