Dans un arrêt de travail les indemnités journalières suspendues au-delà du 361ème jour ?

Je suis en arrêt de travail depuis 11 mois et je touche des indemnités journalières de la Sécurité Sociale depuis le début de mon arrêt. Mais j'ai lu que les indemnités étaient suspendues au-delà du 361ème jour d'arrêt. Est ce vrai ? Ma maladie ne fait pas partie des affections de longue durée. Pour le moment, je ne suis pas en état de reprendre le travail. Je souhaiterais savoir si quelqu'un est dans le même cas que moi et les démarches qu'il entreprendre pour continuer de percevoir des indemnités au-delà du 361ème jour d'arrêt ou faut-il absolument reprendre le travail ou toute autre information me permettant de comprendre ? Merci pour vos réponses
1 Réponse
Bonjour, Oui, je confirme. Si votre maladie ne fait pas partie des cas reconnus de maladie de longue durée ou d’affections chroniques, vous ne pourrez percevoir plus de 360 indemnités journalières en l’espace de trois ans. Par conséquent, à la fin de vos droits aux indemnités journalières, si vous ne voulez pas resté sans ressources, il vous faudra reprendre le travail. Mais si en ce moment encore, vous n’êtes pas en mesure de travailler, il ne sert à rien de rester en arrêt de travail si vous ne pourrez plus percevoir d’indemnités journalières. Alors, je vous propose de faire une demande de mise en invalidité pour bénéficier d’une pension d’invalidité. Vous trouverez sur le site ci-dessous toutes les conditions d’attributions de cette allocation. Consultez le site et voyez si vous pouvez remplir toutes les conditions requises. http://vosdroits.service-public.fr/F672.xhtml Cordialement
bonjour, Je vous remercie beaucoup pour votre réponse. En fait, je suis en arrêt pour dépression sévère, problèmes au travail, famille... Je suis parallèlement suivie par un centre génétique car j'ai un risque de développer une maladie qui se transmet de génération en génération et qui apparaît vers l'âge de 40 ans, maladie du côté paternel mais mon papa étant décédé à l'âge de 29 ans, je ne sais donc pas si lui même était atteint ou pas. J'ai décidé de faire le test de cette maladie car la dépression peut être une des causes de la maladie, mais cette maladie n’étant, à l'heure actuelle, pas guérissable, le protocole est long et les médecins qui me suivent prennent toutes les garanties possibles avant de faire le test... Depuis que je suis en arrêt, je me confine chez moi et je coupe tout lien avec le monde extérieur, voilà la raison pour laquelle je ne me sens pas capable de reprendre le travail... Mais malheureusement la dépression ne fait pas encore partie des maladies reconnues et on reste avec cette honte d'être atteint de cette maladie... Merci.


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