Verser une pension à la mère alors que l'enfant vit chez le père ?
Bonjour, séparé depuis 8 ans, mon ami a toujours versé les pensions alimentaires à son ex compagne pour les 2 enfants qu'ils ont eu ensemble. Depuis un peu plus d'un an, le plus grand vit chez nous, il va chez sa mère un week-end sur 2 et la moitié des vacances. Elle réclame une pension alimentaire malgré tout ! Mon compagnon en verse bien une, pour le plus petit qui est resté vivre chez sa mère (et qui vient lui aussi un week-end sur 2 et la moitié des vacances). Mais pas pour l'enfant qui vit chez nous !! Est-ce qu'elle est dans ses droits ? Pourrait-il avoir des problèmes ? Je tiens à préciser que pas un euro ne rentre dans notre foyer pour cet enfant de la part de la mère. Pourriez-vous me renseigner sur l'article de loi qui ferait part d'une telle situation ? D'avance, je vous remercie toutes et tous pour vos réponses. Chrisb59
- Rubrique : droit de la famille
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- Chrisb59
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Bonjour, Pour ma part, si l’autre enfant vit désormais chez son père, il ne devrait plus y avoir de pension alimentaire car chacun ayant un enfant à sa charge, la charge des enfants est déjà donc partagée, sauf si la mère a un niveau de ressource beaucoup plus bas que ton compagnon. C’est dans ce cas qu’il pourrait lui devoir une pension alimentaire. Une pension alimentaire, seulement pour le plus petit qui vit chez elle et non plus pour les deux. Toutefois, malgré ma conviction, je vous conseille de faire attention. Même si je trouve anormal qu’elle vous demande une pension pour l’autre qui n’est plus chez elle, selon moi, il serait plus prudent de faire une requête devant le JAF pour lui demander la diminution de la pension alimentaire à hauteur de l'enfant pour lequel vous n'avez pas la garde. L’idéal est de le faire à l’amiable mais si la mère des enfants ne veut pas coopérer, je crois que ton compagnon n’aura pas le choix que de passer par le JAF. Et surtout, ne vous aventurez jamais, au grand jamais de la diminuer de votre propre chef pour éviter une tournure qui pourrait jouer en votre défaveur. Laissez le JAF trancher sur l’affaire.
